Le choix du bon mot, le mot qui fait sourire intérieurement, le mot qui touche le récepteur au plus profond, au plus sensible, qu’il soit tantôt plus ou moins flagorneur, enjôleur ou cajoleur, il cherche d’abord à toucher les élèves. D’ailleurs personne ne semble se tromper lorsque le mot est bon, l’expression populaire le signifie clairement : « Il m’a touché intérieurement ».
Le plus souvent comme nous l’avons systématiquement observé pour les autres micro-gestes professionnels, ces marqueurs de la communication verbale et non verbale marchent en concomitance. Le micro-geste de l’usage du mot comme symbole de la séduction, est en lien direct avec la construction dynamique de la phrase et dépend pour une grande part de son parcours intonatif. Nous avons observé toutes ces utilisations du mot et différents qualificatifs nous viennent à l’esprit en revoyant certains d’entre eux prononcés dans le cadre de la classe. Mais ce pouvoir de séduction peut, lui aussi, comporter un danger : il ne doit pas aller jusqu’à l’envoûtement, l’ensorcellement et ainsi détourner l’élève de l’objectif premier qui doit rester l’apprentissage.
Pourtant, ce registre de la séduction est parfois très efficace, il permet d'amener l'autre dans son territoire, mais c’est parfois aussi un piège comme nous l’avons signalé précédemment. Bien que la différence entre la séduction et la conviction puisse paraître assez subtile, dans les deux cas, l’objectif est d’attirer l’attention de l'élève, la différence est de taille et une question reste centrale : pour quelle finalité ? Il est remarquable de constater que l’enjeu n’est pas de même nature.
Du micro-geste de l’usage du mot « dans les différents aspects (formes) du langage parlé » qui a comme :
Icône |
Indice |
Symbole |
La voix |
L’ego |
La séduction |
Triade de Pierce, dans les différents aspects (formes) du langage parlé