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Consignes module3

Thème la posture gestuée 

Présentation 

 https://www.youtube.com/watch?v=wMOEFmJzYg8

Merieu La posture gestuée: un micro-geste qui institutionnalise
Extrait de Les Questions de Philippe Merieu Université Lyon2 

La posture de l’enseignant doit être suffisamment stable, elle marque ainsi le signe de l’autorité.
 Mais quelle tonicité ? Attention, elle ne doit pas non plus être trop rigide pour ne pas être perçue comme posture qualifiée d’autoritariste.

La posture est le signe de l’autorité du discours mais aussi par sa présence en tant que fonctionnaire d’autorité,
répondant ainsi à la compétence N°1 : « Agir de façon éthique et responsable ». 

 

 Durée

24 Octobre au 31 Octobre Attention on prend un rythme de croisière avec une séance par semaine !

Repérer puis maîtriser des postures ?



Repérer ces micro gestes en action, « in situ », et leurs répercussions sur le comportement des élèves.

  • Apprendre à trouver sa distance % au groupe ?
  • Apprendre à se tenir en face du groupe ?
    • (Position, gestuelle, mimiques…)
  • Apprendre à se déplacer ?
    • En fonction des différents lieux…
  • Apprendre à regarder son auditoire ?
    • Regard de connivence : « tu comprends ce que je te dis… ».
    • Regard de convention…



Activités

 

Activité 3.1  : Travailler sur la posture


L’entrée en scène du corps

Comprendre le temps de l’action en situation d’exercice, chercher à décrypter les signes qui nous sont donnés par un enseignant pour en dégager des profils type, revient, pour une large part, à regarder à la loupe les quelques secondes qui nous font rentrer dans le jeu de l’action gestuée et située. Il nous faut repérer les signes qui attirent au premier regard l’attention des acteurs et/ou des observateurs de la scène. Ces signes sont reçus comme une parole, inscrite dans un monde singulier, qui distingue et qui classe la personne observée.

Lorsque l’on entre dans une classe, la première chose que l’on perçoit chez un enseignant c’est son apparence. L’« entrée en scène » est pour cela très significative, en un minimum de temps, elle nous apporte un maximum d’indices sur la posture de celui que l’on observe. Ainsi, qu’il le veuille ou non, le sujet examiné donne à lire une « intention de présence pédagogique ». Cette première impression, n’est pas neutre ; toute empreinte d’un espace humanité, elle induit indubitablement chez l’élève ou l’étudiant, cet auditeur/spectateur, une réaction.

De cette première image, se dégage une première empreinte, une orientation pédagogique, qui peut se classer en plusieurs catégories de profils d’enseignants. Cela peut aller de l’enseignant plus ou moins démagogique, souvent  senti comme  laxiste, jusqu’à celui qui peut apparaître plus volontaire ou perçu comme plus ou moins directif, voire, rigide et même parfois psychorigide. La palette est large, mais le signe colle très vite à la peau de celui qui le porte.

Quelle tonicité

La tonicité corporelle dépend étroitement de l'assise corporelle, pour un enseignant cette tonicité devient le signe extérieur de la sécurité de l'élève,
et de l'ensemble du groupe, elle montre ainsi un adulte suffisamment solide, qui peut résister ; sa crédibilité en dépend donc étroitement.
L'élève surtout en collège n'a de cesse que de tester cette solidité.

Ma posture donne-t-elle à voir une énergie qui se dégage vers l’avant posture dynamique où au contraire vers l’arrière posture de passivité ?
Plusieurs signes corporels sont des indicateurs et/ou indices remarquables qui témoignent de cette tonicité plus ou moins marquée.
Sans pouvoir tous les décrire plus précisément, nous en donnons la liste suivante 

La tonicité
 
  • Port de tête qui tend
    • vers le haut
    • vers le bas
  • Epaule haute
    • Plutôt en avant
    • en arrière
    • toniques
    • tombantes
    • tonique hautes
    • dissymétriques
  • Rapport entre partie basse du corps et haute
    • Place au sol
    • Pieds
      • poids du corps, quel(s) pieds
      • axe du corps
      • pieds serrés
      • écartés
  • Jambes
    • qui partent droites
    • obliques
    • position repos
    • croisées

  

Tous ces indicateurs se traduisent en autant de signes envoyés en direction du regard des élèves, ils doivent naturellement être interconnectés entre eux pour être signifiants. Ces images sont autant de signaux envoyés en direction de l’interlocuteur qui les intègre plus ou moins consciemment mais le perçoit tout de même bien.

En revanche, le plus étonnant, c’est que tous ces marqueurs ne sont justement pas systématiquement en concordance les uns avec les autres, et notamment lorsqu’ils sont utilisés par des enseignants novices. Nombreux sont les cas où nous avons l’impression de ne nous trouver en présence que d’une seule partie du corps, qui de plus, ne semble pas être en relation de concordance avec les autres, comme si cette fraction de la personne ne répondait pas à ce que l’œil attendait d’elle.

 

A partir du relevé de nos observations, nous avons établi une première classification très simple, elle se résume en deux attitudes, deux postures :

 

  • La posture « dynamique » où dès la première impression, les enseignant(e)s apparaissent comme sûrs d’eux, « à l’aise » avec la situation, Ils dégagent une énergie tonique qui se projette sur le devant de la scène,
  • La posture plus ou moins « apathique » ; où les enseignant(e)s semblent au contraire plus en retrait de la scène. Leur énergie semble plus hypotonique, ils apparaissent comme étant sans réelle conviction. Ils dégagent une énergie qui semble vouloir rencontrer le sol, voire même certaines fois s’affaisser vers l’arrière.